Chronique

Love In Lingerie – Alessandra Torre

(Photo à venir)

Résumé : « Je l’ai engagée pour qu’elle redresse ma société, pour ramener Marks Lingerie à la vie. Je n’avais pas prévu qu’elle deviendrait mon amie. Je n’avais pas prévu de tomber amoureux d’elle. La règle numéro un dans les affaires, c’est de ne jamais avoir de relation avec ses employés. Je pense qu’il y en a une autre qui interdit de s’éprendre de sa meilleure amie – qui interdit d’imaginer les courbes de son corps ou la façon dont elle reprendrait son souffle si je baissais sa culotte et descendais la fermeture Éclair de mon pantalon. Mais maintenant, je n’en peux plus d’attendre. J’ai décidé de jeter les règles aux orties. Au diable l’entreprise. Au diable notre amitié. Au diable mes peurs « 


Une nouvelle fois, on part sur une lecture influencée à 200% par Instagram ! Clairement je passe trop de temps sur ce réseau social et mon porte-feuille ne me remercie pas.

Lorsque j’ai vu passer ce roman j’ai tout de suite été intriguée, la couverture ainsi que le résumé promettaient un roman érotique chargé de désir et je me suis vite laissée tenter. J’ai donc entamé le roman avec pas mal d’attentes, je voulais qu’on parle d’attirance et de désir et que les choses évoluent vite entre les personnages. Autant vous le dire tout de suite : j’ai été assez déçue par ce roman pour ne pas dire complètement déçue…


On fait la rencontre, dans ce roman, de Trey et Kate qui entretiennent une relation de patron/employée classique.

Clairement, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages que j’ai même facilement oubliés une fois que j’ai refermé le roman. Le personnage de Trey a, selon moi, tout d’un pervers ! A chaque fois qu’il parle de Kate dans le roman c’est pour décrire sa plastique de rêve (et pas de la manière la plus poétique) ou le désir ardent qu’il ressent pour elle.

De son côté, Kate est un personnage tout ce qu’il y a de plus fade. Elle ‘a aucune profondeur et j’ai eu l’impression qu’elle avait été placée là en tant que silhouette sans âme pour que le personnage de Trey nous évoque ses fantasmes inavouables.


Pour ce qui est de la romance entre les deux personnages, elle est quasi inexistante. Ils se tournent plus ou moins autour pendant tout le roman (enfin on suit surtout les scénarios érotiques qu’ils s’imaginent chacun dans leur tête) mais ne peuvent pas être ensemble ni même envisager une relation sexuelle pour la simple et bonne raison qu’ils travaillent ensemble.

Mais cette excuse un peu légère est vite balayée sans qu’on puisse se poser trop de question à la fin du roman. Et j’ai trouvé vraiment dommage que l’autrice ne réussisse pas à imaginer une meilleure raison de maintenir ses deux personnages loin de l’autre malgré leur attirance.


En ce qui concerne le côté érotique du roman, j’avoue ne pas l’avoir trouvé pendant ma lecture ! Certes on suit les désirs et les fantasmes des personnages mais au final l’autrice ne nous donne rien de concret et c’est hyper dommage. Surtout que la quatrième de couverture promettait un « changement de petite culotte » indispensable à la lecture de ce roman. Et bien soit il me manquait une partie du roman, soit le moment « changement de petite culotte » a été oubliée par l’autrice pendant l’écriture de son livre.


J’avais aussi pas mal d’attente concernant l’importance que pouvait avoir la lingerie dans le roman. Je rappelle que les deux protagonistes travaillent dans une entreprise qui fabrique de la lingerie fine (ce qui implique dentelle et compagnie!). Et bien j’ai été très déçue par ce point également qui était à peine exploitée par l’autrice… Dommage.


Bon vous l’aurez compris je n’ai pas aimé ma lecture. Je n’ai pas passé un mauvais moment malgré tout mais ce roman est complètement oubliable et ne tient, selon moi, aucune des promesses faites sur la quatrième de couverture.

Malgré tout ça ne reste que mon avis et je vous invite à vous faire votre propre avis en lisant vous même le roman s’il vous tente ! Si vous l’avez déjà lu et que vous avez adoré, c’est aussi bien. Chaque lecteur est différent et il existe autant de définition de ce que peut être un bon livre qu’il y a de lecteurs.

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