Résumé : « For Angel Rahimi life is about one thing: The Ark – a pop-rock trio of teenage boys who are taking the world by storm. Being part of The Ark’s fandom has given her everything she loves – her friend Juliet, her dreams, her place in the world.
Jimmy Kaga-Ricci owes everything to The Ark. He’s their frontman – and playing in a band with his mates is all he ever dreamed of doing.
But dreams don’t always turn out the way you think and when Jimmy and Angel are unexpectedly thrust together, they find out how strange and surprising facing up to reality can be. »
La fangirl professionnelle (et directioner) que je suis n’a pas longtemps hésiter à se jeter sur ce roman dès que j’en ai entendu parler sur Booktube et Bookstagram. Je savais que l’histoire ne pouvait que me plaire puisqu’on allait suivre une jeune fille qui est totalement fan d’un boy band anglais et qui va, d’une manière ou d’une autre, finir par rencontrer son membre du groupe préféré (le rêve quoi !).
Bien sur, il ne m’a pas fallu longtemps pour m’identifier au personnage d’Angel qui m’a collé à la peau tout au long de ma lecture. Je me suis beaucoup retrouvée dans sa manière de vivre sa passion pour The Ark puisque j’ai moi-même vécu une grande partie des expériences qu’Angel vit dans le roman. Et j’avoue que me remémorer tout ces instants de joie intense (mais pas que) m’a rendue pas mal nostalgique.
Mais le personnage de Angel et sa représentation parfaite de la fangirl n’est pas le seul point positif du roman.
J’ai aussi beaucoup aimé le fait que l’autrice intègre dans son roman des personnages LGBTQ+ et des personnages issus des minorités (l’un des membres de The Ark est noir, Angel est musulmane et porte le hijab) sans pour autant que ça serve un côté politique de l’intrigue.
C’est juste un fait concernant les personnages. On en parle dans le roman pour expliquer leur parcours ou leur manière de vivre au quotidien (pour la religion) et c’est tout.
Et mon dieu que c’est rafraîchissant de lire un roman où les personnages ne sont pas tous blancs cis et hétéros.
Autre gros point positif, j’ai adoré la représentation des maladies mentales et notamment la représentation de l’anxiété dans le roman. J’ai trouvé que la maladie était très bien abordée et décrite par l’autrice.
Et le fait qu’on suive le point de vue interne du personnage souffrant d’anxiété mais aussi le point de vue de personnages qui ne connaissent pas la maladie est une très bonne idée. J’ai trouvé que ce point apportait encore plus de profondeur aux passages qui traitaient de l’anxiété.
J’ai aussi beaucoup aimé suivre le point de vue de Jimmy et avoir un aperçu de l’enfer que peut devenir la célébrité. Le fait d’être constamment observé, jugé et sollicité. Et Alice Oseman a selon moi très bien réussi le développement de cet aspect du roman.
L’autrice a également très bien réussi le développement des personnages secondaires qui sont vraiment des personnages à part entière. On en apprend plus sur eux tout au long du roman et c’est très agréable de les suivre.
Ils ne sont pas juste des silhouettes dans profondeurs placées là pour combler les vides et accompagner nos personnages principaux d’un point A à un point B.
Je retiens tout de même un point négatif dans ce roman : la fin. Selon moi la fin du roman partait un peu dans tous les sens et faisait un peu « fanfiction ». J’attendais autre chose pour la cloture de cette histoire…
Mais je pense que c’est le risque quand on écrit un roman sur une rockstar et une fan.
La plume d’Alice Oseman est très abordable en anglais. Donc pour ceux d’entre vous qui veulent tenter la VO, vous pouvez foncer sans hésitation puisque le roman est vraiment très simple à lire.
Ce roman a presque était un coup de cœur pour moi (ça ne l’est pas à cause de la fin qui ressemble à une fanfic) mais ce fut tout de même une très bonne lecture qui a fait fondre mon cœur de fangirl et m’a fait revivre les années One Direction.
wendyfromneverlandblog.wordpress.com 